En quoi consiste le paillage ?
Le paillage est un concept très simple qui consiste à recouvrir un sol nu d’une couche protectrice de matériaux : le paillis (en anglais mulch). Anciennement constitué de paille, d’où le terme de paillage, ce paillis se décline désormais dans tout un tas de matériaux.
Largement utilisé, le paillage est devenu l’une des techniques de base du jardinage, à la fois respectueuse de la biodiversité du sol lorsqu’elle est bien pratiquée, et bénéfique pour les plantes elles-mêmes. Avec le compost, c’est l’un des concepts élémentaires de l’agriculture biologique et de la permaculture.
Les avantages du paillage
Le paillage est parfois réduit à son côté esthétique. C’est vrai qu’une couche de paillis peut donner à votre potager un aspect propre et net. Pourtant, les avantages d’une couverture de paillis vont bien au-delà de la simple apparence.
10 bonnes raisons du paillage au jardin :
1. POUR RÉDUIRE LES ARROSAGES
En agissant comme une couverture isolante, le paillage limite l’évaporation et donc permet de réduire la fréquence et la quantité des arrosages. L’expression « un paillage vaut 10 arrosages » n’est pas usurpée, selon les estimations, un bon paillage pourrait réduire l’irrigation de 40 %. Plus encore sur certaines cultures gourmandes en eau (comme le melon). Compte tenu du réchauffement climatique et du risque de sécheresse accru, le paillage est tout simplement indispensable pour la préservation des ressources en eau.
2. POUR LUTTER CONTRE LES MAUVAISES HERBES
Le paillage empêchera le développement et la prolifération des mauvaises herbes indésirables dans votre potager (adventices). En plus de les étouffer, le paillis empêchera les mauvaises graines de germer en les privant de lumière.
3. POUR PROTÉGER LES CULTURES DES INTEMPÉRIES.
Le paillage limite les conséquences des fortes précipitations en évitant le compactage du sol d’une part, et en évitant son lessivage d’autre part. Au printemps, il sert d’isolant en réduisant l’impact des écarts de température, néfastes pour les racines des plantes autant que pour les habitants du sol (vers de terre, micro-organismes…).
4. POUR MODÉRER LA TEMPÉRATURE DU SOL
Le paillage réduit les écarts de température et limite les effets du gel sur les plantes et leurs racines. Au printemps, le paillis aide le sol à se réchauffer, tandis qu’en été il évitera la création d’une croûte de sécheresse qui pourrait empêcher l’eau de s’infiltrer et d’hydrater correctement les plantations. Un sol encroûté est également plus sensible à l’érosion par le vent.
5. POUR FERTILISER LE SOL
En plus de protéger le sol, l’un des plus grands avantages du paillage, lorsqu’il est naturel et biodégradable, est qu’il contribue aussi à l’enrichir. En se décomposant au fil du temps, le paillis apportera de nombreux éléments nutritifs bénéfiques pour votre jardin.
6. POUR LIMITER LES « NUISIBLES »
Certains types de paillage sont très peu appréciés des limaces et des escargots qui évitent de s’y aventurer. Vos plantations ont ainsi moins de chances d’être dévorées. A l’inverse, le paillis peut constituer un abri pour les araignées et de nombreux autres insectes auxiliaires, lesquels contribueront à limiter la prolifération des insectes nuisibles.
7. POUR ÉVITER LES MALADIES
Le sol renferme de nombreuses bactéries et champignons qui peuvent infecter une plante par simple contact avec le feuillage ou les fruits. Certaines variétés comme le melon y sont particulièrement sensibles. Le paillage agira comme une barrière protectrice qui évitera les éclaboussures donc le risque de maladies sur vos cultures.
8. POUR RÉDUIRE LES DÉCHETS AU JARDIN
Déchets de tonte, feuilles et branches mortes… la plupart des paillis sont constitués de matériaux promis à finir à la décharge. Considérez plutôt ces « déchets » comme une bénédiction pour votre jardin en leur donnant une seconde vie comme paillage.
9. POUR RÉDUIRE LE RISQUE D’INCENDIE
Bien que le risque d’incendies ne concerne pas directement les jardins, certaines régions du sud de la France peuvent limiter les conséquences des feux de végétation grâce à certains paillages ininflammables (cailloux, galets…). Dans bien des cas, disposer une couche de cailloux entre les massifs permettrait d’empêcher la propagation d’un incendie.
10. POUR EMBELLIR LE JARDIN
Enfin, comme évoqué plus haut, le paillage peut tout simplement améliorer l’esthétique de votre jardin et de votre potager. Il existe maintenant des paillis colorés qui peuvent être un élément de design à part entière et mettre en valeur vos massifs. Les paysagistes utilisent très fréquemment les paillis pour rehausser la beauté d’un jardin.
Les différents types de paillage
Le meilleur paillage pour votre jardin dépendra de votre région et bien entendu des plantes que vous souhaitez faire pousser. Le paillis dépendra également de votre type de sol : est-il lourd et la terre argileuse ou légère ?
Pour simplifier, il existe deux grands types de paillis : les paillis organiques et les paillis inorganiques. Chacun pouvant être constitué de matériaux très variables.
1. PAILLAGES ORGANIQUES
Les paillis organiques peuvent se décomposer au fil du temps et venir ajouter des éléments nutritifs au sol pour l’enrichir. De très nombreux matériaux organiques peuvent être utilisés comme paillage. On les distingue généralement en deux groupes : les matériaux organiques verts et les matériaux organiques bruns. Leur utilisation est différente mais complémentaire.
Matériaux organiques verts
Les matériaux organiques « verts » sont le plus souvent constitués de végétaux fraîchement coupés. L’exemple le plus classique est le gazon juste tondu. Ces matériaux verts se décomposent très facilement et rapidement. Leurs éléments nutritifs : azote, minéraux… seront rapidement utilisables par les plantes. En revanche ils ne nourriront pas le sol lui-même.
Tontes de gazon
L’herbe coupée est un paillage facile d’accès qui constitue un bon apport en azote pour vos cultures. Veillez toutefois à faire sécher vos résidus de tonte avant d’en recouvrir le sol. Juste coupée, l’herbe risque de pourrir sur place. Veillez également à ne pas les utiliser en couche trop épaisse au risque d’empêcher l’air et l’eau de circuler au travers. Ils doivent être utilisés en couche mince (moins de 1 cm), fréquemment renouvelée une fois décomposée.
Assurez-vous aussi que votre pelouse ne comporte pas de mauvaises herbes, sinon vous risquez d’en disperser dans tout votre jardin.
Engrais verts
Les engrais verts constitueront rapidement une source de nutriments pour vos cultures. Citons les orties, très riches en azote, ou la consoude très riche en potasse. Le mieux est de les broyer et de les utiliser en paillis comme les tontes de gazon.
Fanes de légumes
Pourquoi jeter les fanes de carottes, navets ou radis ? À défaut d’en faire une soupe, utilisez-les en paillis. Rapidement décomposés, ils apporteront de précieux nutriments à vos futures récoltes.
Matériaux organiques bruns
Les matériaux organiques bruns sont le souvent des végétaux ligneux : feuilles mortes, branches, paille. Contrairement aux matériaux verts, les bruns viendront progressivement fertiliser le sol en se décomposant lentement en humus.
On les trouve facilement en automne, précisément à la période où vous en aurez besoin pour enrichir et fertiliser la terre de votre jardin.
Se prémunir de la « faim d’azote »
Le paillage au moyen d’un matériau organique brun riche en carbone (paille, feuilles…) provoque fréquemment une faim d’azote chez les cultures qui se traduit par un jaunissement du feuillage. Ce phénomène vient du fait que les micro-organismes chargés de décomposer le paillis ont un fort besoin en azote, privant les végétaux de cet élément nutritif, d’où l’expression de « faim d’azote ».
Pour contrer cette monopolisation d’azote par les micro-organismes et les carences qui s’en suivent, il suffit de répandre un engrais organique riche en azote avant de procéder au paillage. Les déchets verts comme la tonte de gazon, mais aussi le fumier mûr (bien décomposé afin de ne pas augmenter le phénomène de faim d’azote), sont bien adaptés et permettront d’équilibrer le sol en azote.
Paillage de Miscanthus
Le miscanthus est une plante cultivée en France qui constitue un excellent paillage pour vos plantes. Il convient pour les plantes vertes, les fruitiers, les légumes et les fleurs. Biodégradable, ce paillage permet de nourrir votre terre. En plus d’empêcher les adventices de se développer, ce paillage repousse les nuisibles. Ce paillage de miscanthus a tendance à retenir l’eau, privilégiez une utilisation de ce paillage sous serre ou dans une région peu pluvieuse.
Paille
La paille est un résidu issu des cultures céréalières. Très facile à étendre sur le sol, en plus d’être un très bon isolant du fait qu’elle est une tige creuse, la paille empêche efficacement la prolifération des mauvaises herbes.
Elle contient peu d’azote et ne viendra donc pas enrichir vos cultures. En revanche, en se décomposant elle constituera un très bon humus et viendra enrichir le sol pour de belles récoltes.
Etant un matériau propre, la paille est aussi très utile pour éviter le contact des fruits avec le sol. C’est un paillis idéal pour la culture de melons, concombres, courges…
Foin
Contrairement à la paille, le foin contient toute la partie des plantes. Attention, le foin provient de la fauche de prairies et peut contenir de très nombreuses graines. Très riche en éléments nutritifs, laissez reposer le foin frais plusieurs mois de façon à laisser les graines germer puis mourir. Attention, le foin peut parfois contenir des résidus de pesticides, privilégiez un foin bio ou non traité qu’un foin dont vous ne connaissez pas l’origine.
Fougères
Les fougères sont assez proches de la paille en termes de qualités. Elles sont aussi une barrière efficace contre les limaces.
BRF (Bois Raméal Fragmenté)
Le BRF est un mélange de branches broyées. Utilisé en paillis, il couvrira efficacement le sol et l’enrichira en se décomposant au fil du temps.
Aiguilles de pin
Le paillis en aiguilles de pin est courant en Gironde et dans les Landes, où les forêts de pin sont nombreuses. La paille de pin se décompose lentement et, bien qu’elle soit acide, elle n’aura pas d’impact sur le pH de votre sol. Ce matériau est plus difficile à étaler mais il se tient bien une fois en place. Les aiguilles de pin se décomposent lentement.
Coques de cacao
Les fèves de cacao sont enfermées dans un volumineux fruit à coque appelé la cabosse. Une fois séchée et broyée, elle fait office de paillage vendu en jardinerie. Légères et faciles à manipuler, les coques de cacao apporteront de l’azote, du phosphate et de la potasse en se décomposant.
Utilisées autour de vos massifs, elles apportent une touche de couleur cuivrée du plus bel effet. Attention toutefois, les coques contiennent de la théobromine, un alcaloïde toxique pour les chiens, a fortiori les chiens de petite taille.
Feuilles mortes
Les feuilles mortes sont l’un des meilleurs matériaux de paillage. Elles enrichiront efficacement le sol de votre potager. D’autant que ce matériau gratuit a l’avantage d’être très abondant l’automne, précisément quand vous en aurez besoin.
Veillez toutefois à suffisamment déchiqueter les feuilles avant de les répandre au sol. Vous permettrez ainsi à la terre de respirer, et faciliterez le travail de décomposition des micro-organismes. Si vous ne disposez pas d’un broyeur, l’astuce consiste à passer la tondeuse sur un tas de feuilles pour les déchiqueter en morceaux suffisamment petits.
Attention aux feuilles de noyer utilisées en paillage
Le noyer contient une substance toxique, la juglone, une toxine qui inhibe la croissance de certaines plantes. Par prudence, évitez le paillage avec des feuilles de noyer fraîches. Laissez ces dernières se décomposer quelques mois, le temps pour la juglone de se décomposer et de rendre les feuilles inoffensives pour vos cultures.
Notez que certaines variétés de noyer sont plus riches en juglone que d’autre, comme le noyer noir, et que certains végétaux s’avèrent plus sensibles que d’autres à cette toxine.
Plantes sensibles à la juglone :
- Asperge
- Aubergine
- Chou
- Poivron
- Piment
- Pomme de terre
- Pommier
- Tomate
Algues marines
Si vous avez la chance de résider en bord de mer, les algues peuvent constituer un paillage intéressant pour amender vos cultures. Algue rouge, algue verte ou brune, toutes les variétés sont riches en potassium, en magnésium comme en oligo-éléments. Bien entendu, vous devrez d’abord éliminer le sel qu’elles contiennent sans quoi vous risquez de brûler vos plantations et saliniser la terre de votre serre ou de votre potager. Lavez-les abondamment ou laissez-les plusieurs semaines à l’air libre de façon à les dessaler par la pluie.
Attention : l’arrachage de certaines variétés algues peut être interdit, dans le doute contentez-vous de ramasser celles échouées à marées basse.
Rouleau de chanvre
Les rouleaux de chanvre sont une approche rapide et facile pour pailler votre potager. Cette toile de paillage naturel et biodégradable fournira de précieux nutriments à vos plantes à mesure qu’elle se décompose.
2. PAILLAGES INORGANIQUES
Les matériaux non organiques, sont efficaces pour empêcher le développement des mauvaises herbes. Malheureusement, ils sont inertes et non biodégradables, donc ne permettront pas d’enrichir le sol par décomposition.
Paillage minéral
Le paillage minéral ou paillage lithique est constitué de matériaux comme la pierre, les ardoises, les tuiles cassées ou encore la pouzzolane (pierre de lave). Ce type de paillis convient bien dans les régions sèches ou s’épanouissent les jardins secs composés de plantes méditerranéens et de plantes grasses. En clair ils sont adaptés partout où l’eau est rare et où le paillage organique risquerait d’absorber l’eau des rares arrosages comme une éponge.
Il est à proscrire au potager, le paillage minéral risquant de se mélanger à la terre. Vous aurez alors le plus grand mal à le retirer.
Paillage synthétique
Les paillis synthétiques tels que bâches plastiques noires, géotextiles… sont issus de l’industrie du pétrole. Bien qu’efficaces pour réchauffer le sol et empêcher le développement de mauvaises herbes, ils mettront des décennies à se dégrader en microplastiques et pollueront l’environnement pendant des siècles. C’est une véritable calamité.
Quand mettre du paillage ?
AU PRINTEMPS
Le paillage doit être réalisé en début de saison mais pas trop tôt, idéalement lorsque le sol est suffisamment réchauffé. Disposer du paillis précocement sur un sol froid empêchera la terre de se réchauffer. Vous nuirez alors au bon développement de certains fruits et légumes exigeants en chaleur (courgettes, tomates, melon…).
Evitez toutefois de laisser le sol à nu. La bonne pratique consiste à étendre une couche de compost bien riche et de couleur noire, de façon à capter les rayons du soleil et favoriser ainsi le réchauffement du sol. En plus de fertiliser la terre, ce paillis de compost permettra de contrer les problèmes de faim d’azote qui risquent de survenir plus tard au moment du paillage (lire l’encart plus haut sur le phénomène de faim d’azote).
De plus, un paillage précoce au printemps risque d’attirer les rongeurs, les limaces et les escargots. Ces derniers apprécient se réfugier dans les paillis à cette saison pour s’abriter de la pluie. Vos plantations auront donc beaucoup plus de risques d’être attaquées.
En conditions météo favorables, le mieux est de patienter jusqu’à la mi-mai avant de procéder au paillage. Si les conditions sont moins favorables ou que vous résidez au nord de la Loire, attendez le mois de juin avant de pailler. Bien entendu, rien ne remplace l’expérience du jardinier pour apprécier la bonne période de paillage. Inspectez la terre de votre jardin afin de vérifier qu’elle s’est suffisamment réchauffée.
À L’AUTOMNE :
En automne, profitez des derniers rayons de soleil pour commencer à pailler. Le sol doit être déjà suffisamment humide et chaud pour favoriser le développement de la vie microbienne.
Privilégiez un paillage ligneux riche qui permettra de protéger le sol des intempéries mais aussi et surtout d’enrichir la terre en se décomposant lentement. La nature est bien faite : c’est généralement à cette saison que vous aurez sous la main tout ce qu’il faut : feuilles mortes, branchages à broyer…
Comment réaliser un paillage ?
Première question à se poser : où mettre du paillage ? Sachez que toutes les cultures peuvent être paillées. Qu’il s’agisse de légumes, de fleurs ou d’arbres fruitiers, toutes les espèces végétales profiteront des bienfaits d’un bon paillage. Seul le type de paillis choisi diffèrera.
Pour une allée de serre ou un massif, un paillis de bois ou d’écorces grossier conviendra. L’objectif premier étant d’améliorer l’aspect esthétique en éliminant les mauvaises herbes, et de conserver l’humidité du sol. Au potager, privilégier les paillis plus fins, répandus en couche mince.
Assurez-vous au préalable que le sol est suffisamment humide avant de pailler. Appliquer un paillis sur un sol sec augmentera encore la sécheresse du sol. Arrosez la terre si nécessaire.
Supprimez ensuite les mauvaises herbes. Certaines variétés d’adventices pourraient survivre au paillage et le mieux est encore d’éliminer toutes celles qui pourraient faire concurrence à vos plantations. En cas d’utilisation d’une toile de paillage, désherber la totalité de la surface de culture n’est pas toujours utile. Rares sont les herbes qui survivront à cette couverture occultante et il est souvent utile de ne désherber que les zones à proximité immédiate des futurs pieds de plantations (où la toile de paillage sera découpée).
Le paillage se met en place très facilement :
- Désherbez totalement la terre avant la pose du paillage
- Étalez le paillage en couche de 7cm. Rajoutez régulièrement quelques centimètres pour contrer la transformation en humus.
- Commencez par pailler les jeunes plants. Ainsi, vous découvrirez les bénéfices au plus tôt.
- Par vent fort, attendez pour pailler.
- En période de gel, ne pas pailler non plus. Le sol aura plus de mal à se réchauffer.
- Arrosez avant et après avoir mis le paillis.
- La superposition de deux paillages peut être une bonne astuce pour compléter leurs bienfaits.
ÉPAISSEUR DU PAILLIS
Gardez en tête qu’un paillis trop épais risque d’asphyxier votre sol et les racines de vos cultures. Plus le paillis est grossier (type écorces) ou aéré (paille, aiguilles de pin…) et plus le paillis pourra être épais.
N’hésitez pas à renouveler celui-ci si nécessaire, d’autant plus si vos fruits reposent à même le paillage comme les melons. Le paillis doit rester propre et sain.
À l’inverse, les matériaux fins, généralement les matériaux verts tels que la tonte de gazon, devront être répandu en couche fine voire très fine. Une couverture de quelques millimètres à un centimètre maximum suffira. Répandre une couche plus épaisse risque d’engendrer de nombreux problèmes : eau stagnante, développement de maladies…
PAILLAGE SOUS SERRE
Sous une serre de jardin, la forte chaleur nécessite de plus grands apports en eau. Le paillage permettra de limiter les arrosages sous serre, tout en apportant également les éléments nutritifs, plus rares sous abri.
Veillez par contre à bien aérer votre serre au risque d’engendrer une trop forte humidité et la création de condensation dans la serre, avec le risque d’augmenter le risque de maladies (mildiou, oïdium). Pour la même raison, n’employez pas de paillis trop fin et compact.
Jamais de volcans de paillis autour des arbres
Vous envisagez de pailler les pieds de vos arbres ? Evitez le paillage « volcan », cette pratique qui consiste à étendre une forte épaisseur de paillis jusqu’à créer l’aspect d’un cône de volcan autour des troncs.
Un tel paillis au contact des arbres est une voie royale pour les parasites et les maladies engendrées par la pourriture. Maintenez toujours le paillis à une distance de 15 à 30 cm de la base des arbres et arbustes. Pareillement, ne recouvrez jamais non plus les racines apparentes des arbres.